Bulletin of the World Health Organization, Volume: 81, Número: 1, Publicado: 2003
  • Tobacco control in India Policy and Practice

    Shimkhada, Riti; Peabody, John W.

    Resumo em Francês:

    La législation relative à la lutte contre le tabagisme dans les pays en développement reste en retard par rapport à l'augmentation considérable de la consommation de tabac. L'Inde, troisième producteur mondial de tabac, a totalisé 1,7 million d'années de vie ajustées sur l'incapacité (DALY) en 1990 du fait des maladies et traumatismes attribuables à l'usage du tabac dans une population où 65 % des hommes et 38 % des femmes sont des consommateurs de tabac. En Inde, la législation antitabac, adoptée au niveau national en 1975, était essentiellement limitée à des mises en garde sanitaires et s'est révélée insuffisante. Ces dix dernières années, la législation nationale a été de plus en plus appliquée, mais a encore manqué de l'uniformité et des stratégies multidirectionnelles nécessaires pour réduire la demande. Un nouvel élément, proposé en 2001, vient renforcer cette législation, avec de nouvelles mesures destinées à réduire la demande : interdiction formelle de fumer dans les lieux publics, interdiction de la vente de tabac aux mineurs, obligation d'apposer des mises en garde plus visibles sur les étiquettes, interdiction de la publicité pour le tabac lors d'événements sportifs ou culturels. Malgré ces mesures, la nouvelle législation ne suffira pas à réduire la demande de produits du tabac en Inde. Le Gouvernement indien devra également adopter des politiques visant à augmenter les taxes, lutter contre la contrebande, combler les lacunes de la législation sur la publicité et prévoir des moyens suffisants pour faire appliquer la législation antitabac.

    Resumo em Espanhol:

    En los países en desarrollo la legislación antitabáquica ha ido a la zaga del espectacular incremento experimentado por el consumo de tabaco. La India, el tercer cultivador de tabaco del mundo, acumuló 1,7 millones de años de vida ajustados en función de la discapacidad (AVAD) en 1990 como consecuencia de enfermedades y traumatismos atribuibles al consumo de tabaco en una población donde el 65% de los hombres y el 38% de las mujeres tienen ese hábito. La legislación antitabáquica de la India, promulgada por vez primera a nivel nacional en 1975, limitaba su alcance fundamentalmente a las advertencias sanitarias y resultó insuficiente. En el último decenio se han aplicado cada vez más leyes estatales, que han carecido de uniformidad y del respaldo de una estrategia plurifrontal de control de la demanda. Una nueva iniciativa legislativa de ámbito nacional propuesta en 2001 representa un avance en este sentido. Incluye las siguientes medidas clave de reducción de la demanda: prohibición del consumo de tabaco en lugares públicos; prohibición de la venta de tabaco a los menores; exigencia de etiquetas de advertencia sanitaria más destacadas; y prohibición de la publicidad en los acontecimientos deportivos y culturales. Pese a estas medidas, la nueva legislación no será suficiente para reducir la demanda de productos de tabaco en la India. El Gobierno debe también adoptar políticas de aumento de los impuestos, combatir el contrabando, eliminar las brechas que pueda aprovechar la publicidad, y adoptar las disposiciones adecuadas para imponer el cumplimiento de las leyes de control del tabaco.

    Resumo em Inglês:

    Legislation to control tobacco use in developing countries has lagged behind the dramatic rise in tobacco consumption. India, the third largest grower of tobacco in the world, amassed 1.7 million disability-adjusted life years (DALYs) in 1990 due to disease and injury attributable to tobacco use in a population where 65% of the men and 38% of the women consume tobacco. India's anti-tobacco legislation, first passed at the national level in 1975, was largely limited to health warnings and proved to be insufficient. In the last decade state legislation has increasingly been used but has lacked uniformity and the multipronged strategies necessary to control demand. A new piece of national legislation, proposed in 2001, represents an advance. It includes the following key demand reduction measures: outlawing smoking in public places; forbidding sale of tobacco to minors; requiring more prominent health warning labels; and banning advertising at sports and cultural events. Despite these measures, the new legislation will not be enough to control the demand for tobacco products in India. The Indian Government must also introduce policies to raise taxes, control smuggling, close advertising loopholes, and create adequate provisions for the enforcement of tobacco control laws.
  • Domestic violence in rural Uganda: evidence from a community-based study Policy and Practice

    Koenig, Michael A.; Lutalo, Tom; Zhao, Feng; Nalugoda, Fred; Wabwire-Mangen, Fred; Kiwanuka, Noah; Wagman, Jennifer; Serwadda, David; Wawer, Maria; Gray, Ron

    Resumo em Francês:

    Bien que la violence domestique soit un problème de santé publique en augmentation dans les pays en développement, on ne dispose que de données limitées en provenance d'études représentatives menées dans la communauté. Lors d'une enquête sur 5109 femmes en âge de procréer réalisée dans le district de Rakai en Ouganda, il est apparu que 30 % des femmes avaient subi des menaces ou des violences physiques de la part de leur partenaire actuel, contre 20 % l'année précédant l'étude. Parmi les femmes ayant déclaré avoir subi des menaces ou des violences, trois sur cinq ont rapporté au moins trois actes de violence spécifiques au cours de l'année précédente et près de la moitié ont déclaré avoir souffert de traumatismes à la suite de ces actes. L'analyse des facteurs de risque souligne le rôle crucial de la consommation d'alcool chez le partenaire et sa perception du risque d'infection à VIH dans l'augmentation du risque de violence domestique à l'encontre de la femme. La plupart des personnes ayant répondu à l'enquête (70 % des hommes et 90 % des femmes) considéraient le fait de battre sa femme ou sa partenaire comme justifiable dans certaines circonstances, ce qui pose un problème majeur du point de vue de la prévention de la violence dans ce type de contexte.

    Resumo em Espanhol:

    La violencia doméstica constituye un problema de salud pública cada vez más preocupante en los países en desarrollo, pero la evidencia aportada por estudios comunitarios representativos es limitada. Un sondeo realizado entre 5109 mujeres en edad fecunda en el distrito de Rakai en Uganda reveló que el 30% de las encuestadas habían sufrido amenazas físicas o malos tratos por parte de la pareja que tenían a la sazón, el 20% durante el año anterior a la encuesta. Tres de cada cinco mujeres que informaron de amenazas o malos tratos físicos recientes declararon haber sido víctimas de tres o más actos concretos de violencia durante el año previo, y poco menos de la mitad señalaron haber sufrido lesiones como resultado. El análisis de los factores de riesgo destaca la enorme importancia del consumo de alcohol del compañero y de su riesgo percibido en relación con el VIH como causas de aumento del riesgo de violencia doméstica contra la mujer. La mayoría de los encuestados - el 70% de los hombres y el 90% de las mujeres - consideraban justificable que en algunas circunstancias se golpease a la esposa o compañera, lo cual plantea un problema considerable para conseguir prevenir la violencia en esos entornos.

    Resumo em Inglês:

    Although domestic violence is an increasing public health concern in developing countries, evidence from representative, community-based studies is limited. In a survey of 5109 women of reproductive age in the Rakai District of Uganda, 30% of women had experienced physical threats or physical abuse from their current partner - 20% during the year before the survey. Three of five women who reported recent physical threats or abuse reported three or more specific acts of violence during the preceding year, and just under a half reported injuries as a result. Analysis of risk factors highlights the pivotal roles of the male partner's alcohol consumption and his perceived human immunodeficiency virus (HIV) risk in increasing the risk of male against female domestic violence. Most respondents - 70% of men and 90% of women - viewed beating of the wife or female partner as justifiable in some circumstances, posing a central challenge to preventing violence in such settings.
  • Immunization of children at risk of infection with human immunodeficiency virus Policy and Practice

    Moss, William J.; Clements, C. John; Halsey, Neal A.

    Resumo em Francês:

    L'article passe en revue la littérature de langue anglaise concernant l'innocuité, l'immunogénicité et l'efficacité des vaccins actuellement recommandés par l'OMS dans le cadre des programmes nationaux de vaccination. La vaccination est en général sans danger et bénéfique chez l'enfant infecté par le virus de l'immunodéficience humaine (VIH) ; l'immunodépression induite par le VIH diminue cependant le bénéfice, comparé à celui obtenu chez des enfants indemnes d'infection. Le risque de complications graves est toutefois possible après vaccination par le bacille de Calmette et Guérin (BCG) quand l'enfant est gravement immunodéprimé. Le risque de complication post-vaccinale grave après vaccination antiamarile de personnes infectées par le VIH n'a pas été déterminé. Les recommandations de l'OMS pour la vaccination de l'enfant atteint d'infection à VIH et du nourrisson né de mère infectée par le virus diffèrent très peu des recommandations générales. Le vaccin antiamaril et le BCG ne seront pas administrés à l'enfant symptomatique. Un seul cas de complication grave (pneumonie fatale) a été attribué au vaccin antirougeoleux administré à un adulte massivement immunodéprimé. Si deux nourrissons infectés par le VIH ont fait une poliomyélite paralytique post-vaccinale, plusieurs millions d'enfants infectés par le VIH ont été vaccinés et les données n'indiquent pas qu'il y ait augmentation du risque. Les avantages des vaccins antirougeoleux et antipoliomyélitique dépassent largement les risques potentiels chez ces enfants. La politique consistant à administrer les vaccins classiques à tous les enfants, quelle que soit leur exposition au VIH, a permis d'obtenir une bonne couverture vaccinale et la maîtrise de maladies évitables. Toute modification de cette politique devra être soigneusement pesée en raison de l'impact négatif qu'elle pourrait avoir dans de nombreux pays sur les programmes de lutte contre les maladies.

    Resumo em Espanhol:

    En este artículo se examina la literatura en inglés sobre la seguridad, inmunogenicidad y eficacia de las vacunas actualmente recomendadas por la OMS para los programas nacionales de vacunación. La inmunización es por lo general segura y beneficiosa para los niños infectados por el virus de la inmunodeficiencia humana (VIH), si bien la inmunodepresión causada por dicho virus atenúa los efectos beneficiosos en comparación con los conseguidos en los niños no infectados por el VIH. Sin embargo, los niños gravemente inmunodeprimidos pueden sufrir graves complicaciones tras la inmunización con la vacuna basada en el bacilo de Calmette-Guérin (BCG). No se ha determinado el riesgo de complicaciones graves atribuibles a la vacuna antiamarílica en personas infectadas por el VIH. Las directrices de la OMS para inmunizar a los niños con infección por el VIH y los lactantes nacidos de mujeres infectadas por el VIH difieren muy poco de las directrices generales. Hay que evitar la BCG y la vacuna antiamarílica en los niños infectados por el VIH con síntomas. Sólo se ha dado un caso de complicación grave (neumonía mortal) atribuida a la vacuna antisarampionosa administrada a un adulto gravemente inmunodeprimido. Aunque dos lactantes infectados por el VIH han desarrollado poliomielitis paralítica asociada a la vacuna, son varios millones los niños infectados que han sido vacunados, y no hay ningún indicio de que corran un mayor riesgo. Los beneficios que reportan las vacunas contra el sarampión y el poliovirus superan ampliamente los riesgos potenciales en los niños infectados por el VIH. La política de administrar sistemáticamente esas vacunas a todos los niños, independientemente de su posible exposición al VIH, ha contribuido de forma muy eficaz al logro de una alta cobertura de inmunización y de control de enfermedades prevenibles. Cualquier cambio de dicha política debería verse precedido de un detenido examen de las posibles repercusiones negativas en los programas de control de esas enfermedades en muchos países.

    Resumo em Inglês:

    This paper reviews the English language literature on the safety, immunogenicity and effectiveness in children infected with the human immunodeficiency virus (HIV) of vaccines currently recommended by WHO for use in national immunization programmes. Immunization is generally safe and beneficial for children infected with HIV, although HIV-induced immune suppression reduces the benefit compared with that obtained in HIV-uninfected children. However, serious complications can occur following immunization of severely immunocompromised children with bacillus Calmette-Guérin (BCG) vaccine. The risk of serious complications attributable to yellow fever vaccine in HIV-infected persons has not been determined. WHO guidelines for immunizing children with HIV infection and infants born to HIV-infected women differ only slightly from the general guidelines. BCG and yellow fever vaccines should be withheld from symptomatic HIV-infected children. Only one serious complication (fatal pneumonia) has been attributed to measles vaccine administered to a severely immunocompromised adult. Although two HIV-infected infants have developed vaccine-associated paralytic poliomyelitis, several million infected children have been vaccinated and the evidence does not suggest that there is an increased risk. The benefits of measles and poliovirus vaccines far outweigh the potential risks in HIV-infected children. The policy of administering routine vaccines to all children, regardless of possible HIV exposure, has been very effective in obtaining high immunization coverage and control of preventable diseases. Any changes in this policy would have to be carefully examined for a potential negative impact on disease control programmes in many countries.
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